Galerie Isabelle Gounod
Secteur Général
Stand C13
13, rue Chapon
75003 Paris
France
Présentation de la galerie
Isabelle Gounod ouvre sa première galerie en 2004. Elle s’installe dans Le Marais en 2008, développant l’espace en 2011 avec le « Studio » (show-room).
Portant dès l’origine une attention particulière à la scène française, elle accompagne et représente le travail de Michaële-Andréa SCHATT, Martin BRUNEAU et Jérémy LIRON et plus récemment, Jacqueline DAURIAC, Florent LAMOUROUX et Moussa SARR.
Particulièrement reconnue pour son soutien à la scène émergente, elle représente Lenny RÉBÉRÉ, Pierre AGHAIKIAN, Audrey MATT AUBERT, Sophie KITCHING, Mikaël MONCHICOURT et Raphaëlle BERTRAN PINHEIRO.
Depuis 2016, la galerie renforce également sa position en représentant des artistes issus de la scène internationale : Glen BAXTER (GB), Leslie SMITH III (US), Dan BRAULT (CA), Katharina ZIEMKE (DE), Sam JACKSON (UK) et India LEIRE (UK).
En 2020, une première exposition consacrée à Carolyn CARLSON initie l’engagement de la galerie dans la diffusion de l’œuvre graphique et poétique de la danseuse et chorégraphe franco-américaine.
La galerie Isabelle Gounod a présenté les premières expositions d’artistes aujourd’hui confirmés internationalement, Julien DES MONSTIERS (2008), Claire TABOURET (2010, 2012 et 2013), Thomas LÉVY-LASNE (2013) ou encore Maude MARIS (2013, 2015 et 2017).
Présentation de l'artiste en focus
Il semble qu’aujourd’hui les choses n’existent que si elles sont photographiées, filmées. La joie d’une soirée entre amis ne suffit pas, il faut en capturer l’image, la partager, retoucher, performer, se mettre en scène. Si bien que le témoignage que nous archivons nous est devenu plus cher et plus réel que l’événement lui-même. Et que partout, le double règne.
Collectionneur d’images, Lenny Rébéré sonde des espaces visuels du quotidien, afin de mettre en scène ce rapport ambigu aux mondes virtuels et aux images qu’ils engendrent, ainsi que la manière dont celles-ci modifient notre rapport à la réalité.
Que ce soit par le dessin au fusain, au crayon de couleur sur papier, ou bien à l’encre sur verres sablés et encrés, les œuvres réalisées pour l’occasion se construisent à la manière d’une bande passante d’images aux multiples origines, sélectionnées, replacées puis relues pour leur capacités à se contaminer et à dialoguer entre elles grâce au dessin, dans les détails formels mais aussi contextuels inhérents à chaque image.
Diapositives anonymes altérées, captations de caméras de surveillance, visuels publicitaires, photographies trouvées ou personnelles réalisées par l’artiste... Autant de sources devenues matériau d’œuvres qui se déclinent comme des scènes diurnes d’une vie collective quotidienne et rituelle où la notion du temps est relative, tantôt absente tantôt accélérée, avec des habitants discrets - dont ceux de l’indifférence et du renoncement social.